lundi 10 septembre 2012
Grands Lacs : le sommet de Kampala sur la crise dans l'est de la RDC n'est "pas un échec", selon Kinshasa
La CIRGL a demandé à ses ministres de la Défense de se retrouver à nouveau rapidement pour travailler à "l'opérationalisation de la force internationale neutre, en vue de la déployer dans un délai de trois mois". Un autre sommet de l'organisation, qui compte 11 pays, est prévue dans un mois.
Sondage ''RDC/Kinshasa''
La force internationale neutre
doit être déployée d’ici trois mois le long de la frontière entre la RDC
et le Rwanda. Mais le problème de son financement demeure sans réponse.
Selon vous, cette force doit être financée par:
L’Union africaine et des Nations unies (69%, 241 Votes)1. Les pays des Grands Lacs (20%, 70 Votes)
2. Le Rwanda et la RDC (11%, 40 Votes)
Le Rwanda et la RDC (11%, 40 Votes)
vendredi 7 septembre 2012
Sondage : Le parti d'Etienne TSHISEKEDI acusse Joseph KABILA de haute trahision affirmant qu'il a "signé des accords secrets" avec le Président Paul KAGAME du Rwanda. Accusation rejetée par la gouvernement.
Selon vous :
1. La justice devrait se saisir de cette accusation.
2. Cette accusation est une affichage politique de l'UDPS
3. l'UDPS devrait plutôt formuler ses propositions pour rétablir le sécurité au Nord-Kivu
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Nord-Kivu : des militaires des forces spéciales Rwandaises se rallient au M23, selon la société civile ''New Info''
Plusieurs militaires des forces spéciales rwandaises qui se sont retirés
du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu se seraient relocalisés vers
d’autres villages et se seraient ralliés aux rebelles du Mouvement du 23
mars (M23), a indiqué jeudi 6 septembre le vice-président de la société
civile de la province, Omar Kavota se basant sur des témoignages
recueillis sur le terrain.
« Plusieurs témoignages renseignent que ces troupes auraient
quitté Rutshuru pour se relocaliser vers d’autres localités comme
Bunagana, et d’autres seraient partis à Ishasha », a déclaré Omar Kavota.
Les militaires congolais et de l’armée rwandaise ont quitté
vendredi 31 août les villages de Katwiguru, Kiseguro et Kaunga dans le
territoire de Rutshuru. Certaines positions abandonnées par les
militaires rwandais ont été occupées par le M23 à Kiseguro, avaient indiqué des sources concordantes locales.
Omar Kavota s’inquiète aussi de nouvelles alliances du M23 avec
certains combattants locaux de Rutshuru, dont un groupe armé dénommé
Maï-Maï M23 basé sur l’axe Kiwanja-Ishasha.
« Nous sommes également alertés du renforcement des effectifs des éléments rwandais en appui au M23 dans plusieurs localités », ajoute-t-il.
Le vice-président de la société civile invite l’Union européenne et
les Etats-Unis à prendre des sanctions contre le Rwanda « de manière à
l’amener à abandonner son soutien au M23 ».
Le retrait des troupes rwandaises déployées à Rutshuru intervient au
moment où Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23. Ces troupes étaient
déployées depuis février 2011 pour la traque des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle rwandais opérant sur le sol congolais.
La présence des troupes rwandaises en RDC a suscité plusieurs réactions. La dernière en date est celle de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Le parti d’Etienne Tshisekedi qualifie cet « accord secret de Joseph Kabila » de haute trahison.
La RDCongo peine à justifier la présence de soldats rwandais sur son sol Lire l'article sur Jeuneafrique.com : La RDCongo peine à justifier la présence de soldats rwandais sur son sol | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
La République démocratique du Congo, qui
peine à contrôler son territoire, a du mal à justifier la présence sur
son sol de soldats rwandais dont l'existence a soudainement été révélée
au grand public il y a une semaine, alimentant rumeurs et théories du
complot.
Les autorités congolaises, dont les troupes ne parviennent pas à
regagner du terrain face à la rébellion du M23 dans l'est, ont récemment
à nouveau accusé le Rwanda de soutenir ces rebelles. Des accusations
démenties jeudi par Kigali qui parle de "mauvaise foi" de Kinshasa.
L'annonce,
le 31 août, du retour au Rwanda de quelque 300 soldats rwandais
positionnés dans l'ex-Zaïre voisin, a semé le trouble.
RDCongo et
Rwanda se sont accordés pour affirmer que ces soldats rwandais
opéraient, au côté de militaires congolais, au sein d'un bataillon mixte
déployé dans la province congolaise du Nord-Kivu (est). Ce déploiement
avait été décidé dans la foulée d'une opération militaire conjointe de
2009 destinée à combattre la rébellion hutu des Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), dont des éléments ont participé au génocide
rwandais de 1994.
Mais selon Kinshasa, une centaine de soldats
rwandais tout au plus aurait dû participer à cette opération et regagner
leur pays, alors que Kigali parle de 357 hommes. . .
Une aide au M23?
Lundi,
le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a enfoncé le
clou, dénonçant une "invasion": "L'armée rwandaise a profité du retrait
de ses officiers de renseignement (. . . ) pour exfiltrer quelques-uns
de ses éléments", a-t-il dit, accusant ces soldats rwandais d'être
entrés en RDC pour "attaquer" les FARDC (Forces armées de la RDC) avec
le "groupe pro-rwandais M23".
Kigali, déjà mis en cause dans un
rapport de l'ONU pour son soutien au M23, a rétorqué jeudi. "Les
accusations de Kinshasa, on vit avec depuis 4 mois, et encore une fois,
c'est une preuve de la mauvaise foi de nos voisins", a déclaré à la
chaîne France24 Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires
étrangères.
"D'abord parce que les autorités congolaises sont
dans cette psychose de toujours trouver le voisin coupable. Ce n'est
jamais les Congolais. Quand il y a un problème au Congo, si ce n'est
pas le Rwanda, c'est le Congo-Brazzaville, c'est l'Ouganda. Cela, c'est
le vrai problème du Congo", a-t-elle ajouté.
En RDC, l'annonce
du départ des soldats rwandais provoque aussi des tensions. Une
coalition d'opposants, qui se dit surprise de la présence de telles
troupes, a "recommandé" au parlement d'enclencher une "mise en
accusation" du président Joseph Kabila pour "haute trahison" pour sa
gestion de de la crise dans l'est.
A son tour, le pouvoir a
allumé un contre-feu, évoquant mercredi un soupçon de "haute trahison" à
l'encontre de l'opposant et ex-ministre Roger Lumbala, réfugié à
l'ambassade d'Afrique du Sud à Bujumbura pour ne pas rentrer en RDC, où
le gouvernement trouve suspects des voyages répétés qu'il aurait
effectués au Rwanda.
Dans le même temps, sur le terrain, l'armée congolaise piétine, voire recule.
Les
derniers combats signalés entre les FARDC et le M23, qui s'affrontent
depuis le mois de mai, remontent aux 22 et 25 août. Bilan des
affrontements: 19 combattants tués, dont 17 chez les dissidents, selon
la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco). Depuis,
c'est quasiment le statu quo.
Mais, selon un responsable
militaire congolais, quand les forces rwandaises ont quitté leurs
positions, "une coalition de (miliciens locaux) Maï Maï et de FDLR ont
quitté la brousse pour occuper" cette position, à Kisegeru. "Lundi, le
M23 les a délogés pour occuper Kiseguru" et d'autres localités, selon ce
responsable.
Pour la Société civile du Nord-Kivu, cela "prouve à suffisance qu'il n'y a eu que simple relève" des forces rwandaises.
Un
analyste politique régional, qui était sur le terrain, rejette les
théories du complot, tout en livrant une explication: "Parmi les FARDC
et le M23, il y a des gens qui parlent kinyarwanda", langue nationale du
Rwanda qui est, selon lui, aussi parlée dans la région. "De là à
conclure que ce sont les militaires rwandais qui sont là, c'est de
l'intoxication. "
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RDC - CAN 2013 : dernière ligne droite pour les joueurs de Claude Le Roy
Absente lors des trois dernières CAN, la
RDC pourrait retrouver l’élite du football continental l’hiver prochain
en Afrique du Sud. À condition de bien négocier l’obstacle
équato-guinéen, et si possible dès le 9 septembre, au stade des Martyrs
de Kinshasa.
À la fin du mois de mai, fatigué par les à peu près de l’organisation congolaise, Claude Le Roy
avait menacé de tout envoyer promener. Depuis, il a repoussé les
approches de la fédération kényane, notant au passage certaines
améliorations dans le quotidien de la sélection. Mais le 28 août
dernier, Constant Omari, président de la Fédération congolaise de
football (Fecofa), a profité d’une conférence de presse pour en remettre
une louche, s’attaquant cette fois-ci au gouvernement et son «
insensibilité » quant à la préparation du match du 9 septembre face à la
Guinée Équatoriale, comptant pour les qualifications de la CAN 2013.
« Constant Omari a critiqué la culture de l’urgence, et il a raison,
même si on sait que sur ce continent, il faut se battre malgré le manque
de moyens », commente Claude Le Roy. Mais pour l'heure, la combativité
du sélectionneur des Léopards est plus que jamais concentrée sur la
première partie de la double confrontation avec le Nzalang Nacional.
Le grand retour de Mbokani
Et pour cause, la RDC n’a plus participé à une phase finale de CAN
depuis 2006 en Égypte. « Il va falloir éliminer la Guinée Equatoriale,
en sachant que ce ne sera pas simple, car cette équipe, avec tous ses
Camerounais et Ivoiriens naturalisés très rapidement, progresse ». Mais
l’ancien coach du Cameroun, qui récolte les fruits de sa persévérance,
peut compter sur le retour en sélection nationale de plusieurs
internationaux. « Dieumerci Mbokani
(Anderlecht, Belgique), je l’ai vu plusieurs fois à Bruxelles. Il a
fallu le convaincre et convaincre ceux qui ne voulaient plus le revoir.
J’ai fait lever sa suspension en sélection. Youssouf Mulumbu (West
Bromwich Albion, Angleterre), Alain Kaluyituka (Al Kharaitiyat, Qatar),
eux-aussi sont revenus, car ils croient en mon projet. »
Avec Jires Kembo-Ekoko, fraîchement transféré de Rennes à Al-Aïn
(Émirats Arabes Unis), Le Roy n’a pas eu le même succès. « Lui et
quelques autres, comme Eliaquim Mangala (FC Porto, Portugal) ou Terance
Makengo (Auxerre, France), réfléchissent. » Mais la patience du
sélectionneur a des limites, les ralliements tardifs, et surtout en cas
de qualification pour la CAN, pourraient être malvenus…
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