Absente lors des trois dernières CAN, la
RDC pourrait retrouver l’élite du football continental l’hiver prochain
en Afrique du Sud. À condition de bien négocier l’obstacle
équato-guinéen, et si possible dès le 9 septembre, au stade des Martyrs
de Kinshasa.
À la fin du mois de mai, fatigué par les à peu près de l’organisation congolaise, Claude Le Roy
avait menacé de tout envoyer promener. Depuis, il a repoussé les
approches de la fédération kényane, notant au passage certaines
améliorations dans le quotidien de la sélection. Mais le 28 août
dernier, Constant Omari, président de la Fédération congolaise de
football (Fecofa), a profité d’une conférence de presse pour en remettre
une louche, s’attaquant cette fois-ci au gouvernement et son «
insensibilité » quant à la préparation du match du 9 septembre face à la
Guinée Équatoriale, comptant pour les qualifications de la CAN 2013.
« Constant Omari a critiqué la culture de l’urgence, et il a raison,
même si on sait que sur ce continent, il faut se battre malgré le manque
de moyens », commente Claude Le Roy. Mais pour l'heure, la combativité
du sélectionneur des Léopards est plus que jamais concentrée sur la
première partie de la double confrontation avec le Nzalang Nacional.
Le grand retour de Mbokani
Et pour cause, la RDC n’a plus participé à une phase finale de CAN
depuis 2006 en Égypte. « Il va falloir éliminer la Guinée Equatoriale,
en sachant que ce ne sera pas simple, car cette équipe, avec tous ses
Camerounais et Ivoiriens naturalisés très rapidement, progresse ». Mais
l’ancien coach du Cameroun, qui récolte les fruits de sa persévérance,
peut compter sur le retour en sélection nationale de plusieurs
internationaux. « Dieumerci Mbokani
(Anderlecht, Belgique), je l’ai vu plusieurs fois à Bruxelles. Il a
fallu le convaincre et convaincre ceux qui ne voulaient plus le revoir.
J’ai fait lever sa suspension en sélection. Youssouf Mulumbu (West
Bromwich Albion, Angleterre), Alain Kaluyituka (Al Kharaitiyat, Qatar),
eux-aussi sont revenus, car ils croient en mon projet. »
Avec Jires Kembo-Ekoko, fraîchement transféré de Rennes à Al-Aïn
(Émirats Arabes Unis), Le Roy n’a pas eu le même succès. « Lui et
quelques autres, comme Eliaquim Mangala (FC Porto, Portugal) ou Terance
Makengo (Auxerre, France), réfléchissent. » Mais la patience du
sélectionneur a des limites, les ralliements tardifs, et surtout en cas
de qualification pour la CAN, pourraient être malvenus…
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